mercredi 20 novembre 2024

R comme les Résidences de Jean Aimé à Lyon

Jean Aimé MARNAS, comme nous l'avons vu dans l'article précédent, en sortant de l'école la Martinière, est placé chimiste et apprenti teinturier chez monsieur GUINON.

Le mariage avec Marie REVELIN

Il épouse Marie dite Mariette REVELIN à Saint-Symphorien-d'Ozon le 28 mai 1854. Il a 29 ans. Il est teinturier contremaître, et demeure à Lyon au n° 2 du cours Lafayette.

Eglise Saint-Symphorien-d'Ozon, 2012, auteur Dominique Robert - Wikipedia 

Sa mère est absente, mais consent au mariage.

Son épouse est fille de charpentier.

Les témoins au mariage sont Jean CHIRAT, Jean François BONNET et François CHATAGNON, tous les trois lyonnais et teinturiers, certainement des collègues de Jean Aimé.

Mélanie MARNAS, leur fille, écrira plus tard de ses parents : "Il (son père) avait connu ma mère à l'atelier où elle faisait aux soies, avec un groupe d'autres femmes, l'opération qu'on appelait les "mettre en mains". Elle n'était riche que de sa modestie, de sa piété, de sa belle santé. Le mariage fut béni à Saint-Symphorien-d'Ozon par M. le curé Mol, le dimanche 28 mai 1854. On avait choisi un dimanche pour ne pas perdre de temps. Il ne manqua pas pourtant d'une certaine solennité : non seulement les Marnas y étaient nombreux, mais tous les contremaîtres y assistaient.

Un contrat de mariage a été signé devant Me BOURGEOIS le 2 mai 1854 à Lyon. L'épouse apporte en dot son trousseau évalué 1 500 francs. Elle apporte peu au mariage, comme le dit d'une manière très touchante sa fille Mélanie.

Les différentes résidences de Jean Aimé

D'après leur fille, l'usine GUINON se situe à l'angle du cours Bourbon et de la rue de Condé, dans un nouveau quartier du XIXe siècle appelé Les Brotteaux, aux bords du Rhône et au nord de la commune de la Guillotière, qui, en 1852, est rattachée à la ville de Lyon et forme le 3e arrondissement.

Jean Aimé a toujours habité ce quartier pendant sa vie professionnelle. J'ai retrouvé dans les actes 5 adresses de domicile. Le cours Bourbon a changé plusieurs fois de nom : un fragment est devenu le quai Castellane en 1855, le quai des Brotteaux en 1877 puis enfin le quai Général-Sérail en 1929. 


Panorama de la ville de Lyon: le quai Castellane, la passerelle du Collège, le pont Lafayette, 1869, Jean François ARMBRUSTER Archives municipales de Lyon



Voici ces différentes adresses localisées sur une carte de Lyon.

Les appartements sont localisés le long de l'actuel quai Général-Sérail, et de la rue Molière.

Domiciles Lyonnais de Jean Aimé MARNAS entre 1854 et 1878 - uMap

Jean Aimé à passé une grande partie de sa vie dans ce quartier des Brotteaux, tout nouveau à cette époque.


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