Nous avons retrouvé les différents lieuxx de vie de Jean MARNAS et Marie Charlotte PERRET lorsqu'ils travaillaient.
Je n'ai trouvé qu'une seule profession exercée par Jean, celle de boulanger à Lyon. J'ai donc cherché des informations sur sa vie professionnelle.
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Image Pixabay |
Le boulanger
Je n'ai pas trouvé d'informations sur son apprentissage.
Le seul parent boulanger dans l'ascendance de Jean MARNAS est son oncle Benoit RATTON, le frère de sa mère Claudine. Il se marie à Thurins en 1806, et je le retrouve boulanger rue Ecorcheboeuf à Lyon, puis rue des Trois Passages, puis rentier en 1835. Je n'ai pas trouvé son décès. Il entretient des liens étroits avec Jean, je le retrouve régulièrement présent lors des baptêmes des enfants.
En 1862, je trouve Jean dans un recensement des boulangers. Il figure au n° 83, installé depuis 1827, et son fonds est situé au n° 29 rue Bouteille dans le 1er arrondissement de Lyon.
En effet, le métier de boulanger est strictement réglementé. Le cours du pain est fixé administrativement.
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Recensement des boulangers de Lyon - AD69 - 1862 - 6M 1972 |
Je l'ai aussi identifié sur une affiche de 1863 : "
classement des fonds de boulangerie de Lyon pour l'année 1863".
Il a un fonds de 3e classe et emploie 53 sacs de farine par mois, toujours au 29 rue Bouteille. Le boulanger doit constituer des réserves de farine.
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Affiche de 1863 - AM Lyon - 784WP/36 |
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Extrait concernant Jean MARNAS |
Maçon charpentier
Dans l'étude de cette famille, j'ai trouvé un autre métier important, exercé à Thurins, celui de
maçon charpentier.
J'ai trouvé, dans des papiers de famille qui m'ont été très gentiment prêtés par une cousine que je remercie chaleureusement, une quittance sous seing privé datée du 21 août 1791 de Jean RATTON, frère de Claudine, faite à son beau-frère Jean Baptiste MARNAS, pour la somme de 354 livres 10 sols. Cette somme doit payer l'apprentissage de Jean, apprenti maçon et charpentier, émancipé par son père.
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Quittance de Jean RATTON aimablement prêtée par M. GAUDIN |
J'ai aussi trouvé par la suite, l'acte d'engagement en apprentissage de Jean RATTON auprès de Jean DUMORTIER, maçon et charpentier à Thurins, daté du 4 avril 1791 reçu par Me DUCREUX.
Jean va apprendre le même métier que son beau-frère Jean Baptiste MARNAS, mais auprès d'un autre artisan du village.
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Image Pixabay |
On peut donc supposer que Claudine RATTON a aussi payé l'apprentissage de son frère Benoit RATTON, qui sera boulanger à Lyon par la suite, dont il est question ci-dessus, mais je n'ai pas trouvé d'archives en ce sens.
Le choix de ces métiers n'est pas anodin. Le métier de maçon charpentier a toute sa place à la campagne et peut s'exercer à Thurins. Ce n'est pas le cas du métier de boulanger. Très réglementé à cette époque, il nécessite de reprendre un fonds de boulangerie, car les ouvertures sont limitées. Jean doit nécessairement s'installer dans un lieu lui offrant des perspectives professionnelles. La pratique de son oncle à Lyon lui a certainement ouvert des opportunités pour y acheter son fonds lorsqu'il s'est marié.
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